Eczema atopique
La dermatite atopique (DA), dermatose inflammatoire chronique débute le plus souvent chez le nourrisson dès l’âge de 3 mois et cesse dans la majorité des cas vers l’âge de 7 ans même si elle peut persister à l’âge adulte.
Les mécanismes de la DA sont complexes combinant des facteurs immunologiques, génétiques et environnementaux avec une hyperréactivité de la peau aux allergènes.
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La DA associe une sécheresse de la peau et des poussées inflammatoires qui se présentent sous forme de plaques rouges, suintantes au début, puis croûteuses. Elle évolue en alternant poussées et phases de rémission.
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À retenir
est atteint de dermatite atopique*
est atteint de dermatite atopique*
de démangeaisons**
de peaux sèches**
de plaques rouges**
* S. Langan. A. lrwine. S Veidimger ; Atopic Dermatitis, The lancet Volume 396 (2020)
** Etude Arcane, Dermattte Atopique (2018)
Des conséquences physiques
La DA, dermatose chronique inflammatoire est multifactorielle, avec des dysfonctionnements majeurs dont l’altération de la barrière cutanée et une réaction inflammatoire, entretenue et exacerbée par la sècheresse cutanée, le prurit et le déséquilibre du microbiome.
Chez le bébé et le nourrisson, les plaques rouges sont principalement situées sur le visage (joues, sous et derrière les oreilles), le cou et les membres. Le tronc peut être également touché.
Chez l’enfant, on observe des plaques rouges surtout au niveau des plis (cou, coudes, genoux) et des extrémités (mains, poignets, chevilles).
Chez l’adulte, les plaques persistent le plus souvent sur le visage (paupières, joues), sur le tronc, et sur les membres, principalement localisées dans les plis (coudes, genoux) et sur les mains.
Des conséquences psychiques
La DA, est vécue comme un véritable fardeau par le patient et par son entourage.
Les répercussions sont importantes pour leur santé : stress, anxiété, perte de confiance en soin… et leur quotidien (qualité de vie, vie sociale, professionnelle...).
L’impact psychologique est particulièrement lié aux symptômes et à la difficulté de les gérer notamment lors des poussées car plus visibles. L’impact physique a un retentissement psychique qui s’ajoute à l’image de soi perturbée. En trame de fond l’acceptation de la maladie, l’errance thérapeutique, la contrainte des traitements et la crainte de leurs effets secondaires contribuent à la situation de mal être exprimée par les patients.
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